L’ambiance était
surréaliste .
Le sujet a été traité en plus de trois heures, sans vote possible car
la parité des sections sociale /professionnelle n’y était pas ..on
remet cela le 31 janvier .
-Absence d’un syndicat signataire de ce fameux avenant,
-réaction d’un autre qui découvre lui aussi s’être
fait « rouler dans la farine »par l UNCAM.
-Objectif « pédagogique » de l’UNCAM : sanctionner 5 % des
médecins S2 dans chaque département sauf Paris ,le 92 et le
69 … qui dépassent bien plus que partout ailleurs mais qu’il faut
épargner …
Bref : 5 % des têtes des médecins S2 devront tomber
partout quel que soit leur niveau de dépassement , justifié ou pas …pour
l’exemple
Pour la FMF
-Visiblement, vendre l’avenant N° 8 devient difficile pour ses
signataires.
-Visiblement, l’avenant N° 8 est bien un avenant de sanction
anti S2 devant mener à leur extinction .
-Visiblement, les S2 avec option de coordination ayant des
dépassements déjà modérés n’ ont aucun intérêt à
passer en CAS car d’emblée leur dépassement sera
plafonné au niveau antérieur.
-Le seul lot de consolation est pour les ACCA qui prendront le CAS .
-Enfin dans de telles conditions il sera difficile d’ atteindre
l’objectif d’une bascule de 33 % des S2 vers le CAS avant le 1er
juillet!
La FMF constate qu’elle ne voit venir aucune valorisation
tarifaire conséquente.:
-Alors que tous les médecins voient la chape de contrainte qui tue
à petit feu la médecine libérale s’alourdir,
-Alors que les charges augmentent, avec un boom
attendu des charges de la carmf, avec l’obligation de payer une
mutuelles à leur salarié ( 17 millions pour les médecins et
autant pour les employés qui se retourneront vers leur
employeur pour une augmentation de salaire couvrant ces frais :
34 millions pour les médecins libéraux !),
Pour la FMF
Le problème de l’accès aux soins est de trouver des médecins de
proximité en France… en un mot des médecins libéraux.
Mais les installés disparaissent et les arrivants trouvent plus
attractif la médecine institutionnelle ou pseudo institutionnelle,
salariée, mieux rémunérée, dans les grandes villes mais incapable
d’offrir le même niveau de soins et de proximité sur le territoire
malgré les gesticulations sur la pluri disciplinarité, la coordination
ou l’éducation thérapeutique.
Le seul remède pour maintenir un accès aux soins, un renouvellement
utile des partants, est une revalorisation du secteur 1 pour
qu’il redevienne attractif.
Au lieu de cela on propose aux médecins libéraux qui après avoir
été sacrifiés sur l’autel politique de l’hospitalo-centrisme, qui
malgré tout ont tenu leurs engagements vis a vis de l’ONDAM, qui
représentent la médecine la moins chère et la plus proche des patients,
de devenir la main d’œuvre captive des réseaux agréés sélectivement par
les complémentaires de santé ?
Contacts presse:
Dr Benoit FEGER 06 74 12 53 26
Dr Corinne LE SAUDER 06 31 03 70 58
Dr Claude BRONNER 06 07 88 18 74
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