Après un arrêt long, ou même quand les capacités de travail sont altérées, il est souvent problématique de faire reprendre un salarié : désinsertion professionnelle, peur de la reprise, incapacité physique, difficullté de réadaptation se liguent pour rendre les choses difficiles.
Pourtant les outils existent : le temps partiel thérapeutique est maintenant largement connu, beaucoup plus utilisé, et peut même désormais se prescrire directement sans passer par la case « Arrêt complet », même pour les pathologies ne relevant pas des ALD.
Et depuis peu, le médecin traitant peut utiliser l’essai encadré. Prévu depuis le début 2021, il a été mis en place au printemps 2022.
Il s’agit d’une reprise à l’essai sur 15 jours, sur le temps de l’arrêt de travail, et payé par les Indemnités Journalières et pas par les employeurs, éventuellement en temps partiel, et renouvelable une fois, pour tester sa capacité à reprendre son ancien poste, tester un aménagement de poste, tester un nouveau poste ou préparer une reconversion professionnelle.
Les modalités pratiques en sont très bien décrites sur le site d’Ameli.
Il s’agit donc d’une possibilité intéressante et innovante pour mettre le pied à l’étrier de salariés en difficulté pour reprendre le travail.