Monsieur Jean-Paul Delevoye, Haut Commissaire à la réforme des retraites, vient juste d’annoncer ses préconisations et que des réunions de discussion seraient programmées après la fin de l’été pour affiner la réforme.
Mais dans la foulée l’Etat, par la voix de la Direction de la Sécurité Sociale (DSS), annonce imposer à la CARMF (comme aux autres caisses de professions libérales) que celle-ci ne collectera plus les cotisations des médecins libéraux dans les plus brefs délais et que le recouvrement se fera par l’ACOSS (caisse nationale des URSSAF).
L’argent des médecins libéraux serait reversé ensuite à notre caisse de retraite pour qu’elle paie les allocations. Ainsi nos cotisations ne nous appartiendraient plus, et sans doute par conséquence nos réserves aussi !
Ce hold-up estival, avant le vote de la loi et avant même la discussion de celle-ci est inacceptable et est un casus belli.
Le HCRR avait annoncé ne pas vouloir démanteler les caisses mais engager des transformations progressives.
Il est ainsi désavoué par cette décision de la DSS.
Qui donc mène réellement le navire de la réforme des retraites ?
La FMF demande le retrait immédiat de cette mesure inique et soutient le Conseil d’Administration de la CARMF dans sa même demande.
Docteur Olivier PETIT
En charge du dossier retraite à la Fédération des Médecins de France