Arrêt de travail : selon les données des caisses, dans 87 % des cas, les médecins conseils sont d’accord avec les médecins traitants.
UNION GENERALISTE se félicite que pour presque 9 arrêts de travail sur 10, l’avis du médecin contrôleur soit le même que celui du médecin prescripteur. C’est même un résultat tout à fait exceptionnel !
UNION GENERALISTE regrette que, pour les 12 % restant, un contact direct avec le prescripteur ne soit pas mis en place, pour qu’en toute confraternité, les points de vue médicaux soient confrontés au mieux des intérêts du patient, conformément à la règlementation.
En effet, en l’absence de référentiel, c’est le seul avis du médecin conseil qui permet à l’Assurance Maladie d’affirmer qu’un arrêt est trop long. C’est très loin des recommandations de bonnes pratiques ou de la médecine fondée sur les preuves.
UNION GENERALISTE demande à rencontrer rapidement les responsables du Service Médical de l’Assurance Maladie sous l’égide de la HAS pour qu’ensemble ils définissent les durées recommandées d’arrêt de travail pour chaque situation pathologique.
On a même cru comprendre un certain étonnement devant la reprise de l’augmentation des chiffres d’arrêts maladie en période de chômage accru.
UNION GENERALISTE rappelle aux patients et aux médecins que l’arrêt de travail doit être la règle en cas de maladie pendant une période de chômage.
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