Chers amis,
Bonjour à tous, j’espère que vous avez passé un bel été malgré cette curieuse ambiance dans laquelle nous baignons depuis 6 mois.
De la Covid 19, nous allons encore parler.
A partir du 1er septembre, les conditions de mise en « activité partielle » (c’est-à-dire d’exemption de travail) pour les personnes à risques deviennent beaucoup plus restreintes, puisque seules les personnes à très haut risque pourront en bénéficier. Le très haut risque étant défini par une liste exhaustive :
- cancer évolutif sous traitement
- immuno-dépression, congénitale ou acquise (y compris médicamenteuse)
- diabète chez les patients de plus de 65 ans, obèses ou avec complication
- dialyse ou insuffisance rénale sévère
Pour ces patients nous devrons prolonger ou établir un certificat d’isolement (ou un arrêt de travail chez les non salariés). En revanche, les proches contacts de personnes à risque ne peuvent plus bénéficier de maintien à domicile indemnisé.
Par ailleurs, la cotation VMU en EHPAD (+ MD pour les 3 premiers patients) est prolongée jusqu’au 30 septembre, selon une note de la CNAM du 28/08. De même que le paiement de vacations effectuées en EHPAD par des médecins libéraux en renfort, par demi-journées.
Et n’oubliez pas les derniers jours de la PCV à 46 euros pour la sortie de confinement, qui peut être cotée jusqu’au 15 septembre, pour les patients fragiles ou en ALD que nous n’avons pas vu entre le 17 mars et le 10 mai. Parmi eux les patients avec IMC >30 et tous les plus de 65 ans.
Pour ceux d’entre vous qui ont été contaminés, le dispositif de déclaration de la Covid19 en maladie professionnelle, est enfin mis en place sur le portail Ameli. Mais attention, la déclaration est limitée aux médecins décédés ou ayant dû être recevoir une oxygénothérapie, comme nous l’indique Richard Talbot.
Ce fut l’occasion de se plonger dans le dossier complexe qu’est la maladie professionnelle pour les médecins. Faut-il prendre la coûteuse assurance proposée (400 euros par an) ? Que nous apporte t’elle ? Nos soins sont-ils pris en charge en cas d’accident de travail ou maladie professionnelle, même sans ladite assurance ? Richard Talbot nous a fait un point précis et étayé comme d’habitude.
Enfin, nouveauté depuis le 28 août, la gratuité pour les consultations de contraception chez les mineures est étendue aux moins de 15 ans, aux mêmes conditions que les 15-18 ans. Avec un dispositif toujours aussi compliqué afin d’assurer l’anonymat. N’oubliez pas de coter CCP=46 euros (Art.14.8) lorsqu’il s’agit de la 1ère consultation.
Je vous souhaite une bonne semaine.