On vaut 2 fois moins qu’un écouvillon …

Avec une consultation à 50 euros l’effort financier de la CNAM serait pour les MG de 3,180 milliards par an

Nous avons mis en perspective ce chiffre à la lumière des chiffres suivants de la période  Covid

DIPA :

En 2020 : 1,3 milliard d’euros versés aux professionnels de santé

En 2021 : En 2021, un reliquat de 0,1 milliard d’euros a été versé aux professionnels de santé

Test Covid :

En 2020 : le coût global des dispositifs de dépistage (tests PCR et tests antigéniques, prélèvements inclus) s’est élevé́ à 2,5 milliards d’euros. Il s’agit très majoritairement de dépenses de tests PCR, car les tests rapides antigéniques n’ont pas été disponibles sur le marché avant la fin du mois de septembre 2020.

En 2021 : Le coût global des tests (prélèvements inclus) a fortement augmenté pour s’élever à 7,0 milliards d’euros (dont 0,7 milliard à l’hôpital). 168 millions de tests ont été réalisés sur l’année, dont 82 millions de tests antigéniques, 75 millions de tests PCR par les laboratoires de ville et près de 11 millions de tests PCR à l’hôpital.

 

Masques

En 2020 : La consommation de masques en ville est estimée à 0,9 milliard d’euros. À l’hôpital, la fourniture de masques s’est élevée à 1,6 milliard d’euros en 2020

En 2021 : 0,5 milliard en 2021. Cette diminution résulte d’une forte baisse des prix (de l’ordre de 80 %) ; en volume, la consommation a plus que doublé d’une année sur l’autre. À l’hôpital, la fourniture de masques s’est élevée à 0,4 milliard d’euros en 2021

 

Les Vaccins :

En 2020 : La vaccination contre le Covid-19 a débuté le 27 décembre 2020.

En 2021 : 53 millions de personnes ont été vaccinées (148 millions d’injections). Les achats de vaccins, centralisés par Santé publique France, se sont élevés à 2,2 milliards d’euros. Les dépenses liées aux actes de vaccination s’élèvent, en 2021, à 1,5 milliard d’euros en ville et à 0,4 milliard à l’hôpital. Ce montant global recouvre les rémunérations des praticiens dans les centres de vaccination ainsi que les rémunérations d’injections à l’acte.

Les Revalorisations salariales :

Revalorisations des heures supplémentaires du personnel soignant (hors Segur) : 2,4 milliards d’euros. Elles ont concerné les personnels des établissements de santé (1,6 milliard d’euros) et des établissements médico-sociaux (0,8 milliard d’euros).

 

La Téléconsultation :

En 2020 : Elle a représenté près de 25 % des consultations médicales au cours du premier confinement. Ces téléconsultations ont fait l’objet d’une prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie et ont été ouvertes à différentes catégories de professionnels de santé. La CNAM estime à 0,5 milliard d’euros le coût de leur prise en charge sur l’ensemble de l’année 2020.

En 2021 :  malgré́ l’allègement des restrictions sanitaires, la dépense s’élève à 0,3 milliard d’euros.

 

La contribution exceptionnelle des organismes complémentaires

Compte tenu de la baisse des soins pendant les périodes de confinement, ces organismes ont enregistré de moindres dépenses. La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021 a mis en œuvre une contribution exceptionnelle, au titre des années 2020 et 2021, à la charge des organismes complémentaires, destinée à financer une partie des dépenses supplémentaires prises en charge par l’Assurance maladie.

En 2020 : Les recettes de cette contribution se sont élevées à près de 1 milliard d’euros

En 2021 : à 0,5 milliard en 2021.

 

Les autres dépenses d’urgence

Le fond d’investissement régional (FIR) a été doté d’une enveloppe supplémentaire en 2020 et en 2021 afin de garantir la gestion de financement local des ARS. Par ailleurs, des dépenses exceptionnelles ont été dévolues à la mise en place d’une plateforme téléphonique et d’outils de suivi des cas contacts. Au total, ces dépenses d’urgence ont représenté 0,9 milliard d’euros en 2020 et 0,5 milliard en 2021.

Les frais de gestions des organismes d’assurance maladie obligatoire et complémentaires

Ils s’élèvent à 15 milliards par an, dont la moitié pour les organismes complémentaires qui prennent pourtant en charge bien moins de la moitié des remboursement des soins en France.