Après avoir réduit les indemnisations et l’éventail des thèmes possibles, l’ANDPC a décidé de fonctionner sous forme d’appels d’offre de type marché public, suivant en cela les recommandations de la Cour des Comptes. Elle choisit un sujet, en définit le cadre, et lance la concurrence entre les organismes. Seuls les dix sélectionnés auront le droit de proposer des formations agréées DPC sur le sujet durant 3 ans.
Aujourd’hui le thème choisi est : « Les troubles cognitifs de la personne âgée », thème qui nous apparaît peu pertinent au regard des nombreuses formations déjà faites sur le sujet.
Les principaux organismes de formation issus de la profession, dits historiques car formant les médecins depuis des années, ont décidé de refuser de répondre à cet appel d’offre, car :
- Le cadre est rigide, appauvrissant l’offre ;
- Le principal critère de sélection est le coût de la formation ;
- Les indemnisations des médecins sont incertaines ;
- Les conditions de paiement des organismes sont floues.
L’ANDPC a préféré sacrifier le niveau de la formation plutôt que d’exiger de sa tutelle un budget convenable pour les médecins, qu’elle en prenne la responsabilité.
L’indépendance de la formation médicale a un coût, il faut l’accepter.