La vaccination contre la COVID est le sujet du moment.
Mais qu’est ce que ça fait mal à la tête, les infos fusent de tous côtés si vite que ca me donne le vertige.
Si j’essaie de prendre un peu de distance c’est affolant tellement les décisions peuvent être contradictoires.
- le consentement : oui, non, peut-être, plus forcément nécessaire, pas de délai de réflexion, le simple fait de se déplacer dans un centre équivaut à consentement. Ce vaccin n’est pas un vaccin comme les autres et il faut le garder en tête.
- la visite pré-vaccinale : il suffira à l’infirmière d’accueil de vérifier le questionnaire rempli au préalable par le patient ; questionnaire pour le moins sommaire.
- l’éligibilité au vaccin : les personnels soignants de plus de 50 ans ou avec comorbidités sont prioritaires, mais ce matin j’apprends que l’APHP suspend la vaccination de ses soignant, quand dans le même temps une patiente de moins de 50 ans en bonne santé se voit proposer la vaccination par la cadre de santé de son EHPAD (faisant partie du GHT de Pau).
- les centres de vaccination : au commencement il devait y avoir une vaccination au plus près des patients par les médecins traitants et ne pas réitérer les vaccinodromes du H1N1. Certes ce ne sont pas des vaccinodromes mais de centres de vaccination pouvant réaliser de 1800 à 5800 vaccins/ semaine.
- sous prétexte que le vaccin est labile il ne peut y avoir de vaccination dans les cabinets médicaux ; mais on peut mettre en place des équipes mobiles pour vacciner à domicile ; mais on peut décliner le centre de vaccination dans de plus petits centres.
- la présence d’un médecin lors de la vaccination : ben en fait s’il est au téléphone cela suffit.
N’en jetez plus, la coupe est pleine, cela fait beaucoup d’incohérence, j’en ai le tournis.
Comment réussir cette campagne de vaccination si les messages ne sont pas clairs ?