Les médecins libéraux n’ont pas failli en Mars, Avril et Mai 2020
Ils sont, et seront, là, pour la seconde vague de COVID 19 et continueront leur mission auprès des patients, pour un suivi adapté, une intervention chirurgicale ou une urgence. COVID ou non-COVID.
Mais il faut pour les aider des mesures immédiates ET énergiques.
En réunion de crise avec la DGOS (Direction Générale de l’Offre de Soins) et la CNAM, nuos avons obtenu des assurances pour certaines de nos demandes.
Un suivi adapté par les MÉDECINS
Tous les patients DOIVENT continuer à être suivis correctement par leurs médecins pour leurs pathologies chroniques, en téléconsultation ou en consultation présentielle. Dans ce cadre, le renouvellement systématique des traitements sans avis médical apparaît une fausse bonne solution.
On nous l’a promis
Pas de déprogrammation totale et aveugle des interventions dans les blocs :
Les décisions de déprogrammations d’hospitalisation ou de chirurgie doivent être prises par les chirurgiens et les médecins, non par les administratifs.
C’est le seul moyen d’éviter les pertes de chance pour les patients et les retards de traitement et de prise en charge parfois catastrophiques du premier confinement.
On nous l’a promis
La compensation partielle de la perte de revenus et des charges doit être réactivée, car les déprogrammations prévisibles, en particulier pour les PTL (médecins exerçant en Plateau Technique Lourd), vont à nouveau plomber l’activité des libéraux.
On nous l’a promis à titre rétroactif au 17 octobre
Ces aides exceptionnelles COVID doivent être exonérées de charges sociales et défiscalisées.
On nous a promis … d’étudier rapidement la question
Afin d’éviter l’hospitalisation de certains patients, il est nécessaire de pouvoir utiliser l’oxygénothérapie à domicile, les aérosols, le midazolam, le Rivotril®, le paracétamol injectable …
C’est accordé pour paracétamol et Rivotril®, en étude pour le reste
Il est indispensable et urgent de payer les personnels de santé qui se sont dévoués lors de la première vague et qui attendent encore ! que ce soit pour les libéraux, mais aussi pour les étudiants, externes et internes qui se sont donnés à fond et vont encore le faire pour la seconde vague.
Les dossiers non réglés … vont être réétudiés
La médecine est une passion, mais ce n’est pas un sacerdoce. C’est un métier et nous avons des entreprises libérales à gérer. Nous ne paierons pas nos charges et nos salariés en bonnes paroles et en promesses non tenues. |
D’autres questions restent en suspens : la réactivation des centres Covid, les tests antigéniques (tests, EPI, DASRI, indications et SI-DEP), les vaccins de la grippe qui sont en rupture de stock…
Chat échaudé craint l’eau froide ! Nous resterons donc vigilants quant à l’application de toutes ces promesses.