Une médecine régie par des dogmes politico-économiques ne convient ni aux médecins, ni aux patients.
En 1927 ont été définis les principes de la médecine libérale :
- libre choix du médecin par le patient,
- liberté d’installation,
- liberté de tarif,
- paiement par les patients.
Ces principes sont la base de la confiance et de la réussite de la médecine française, mais ils dérangent…
Ainsi on voudrait imposer au patient le choix de son médecin et de son parcours de soins…
Ne faudrait-il pas mieux favoriser la coordination par son médecin traitant vers le spécialiste adapté ? Et non favoriser la coordination par les complémentaires sous prétexte que celui-ci exerce en Secteur 2…
La liberté de prescription, basée sur les fondamentaux que sont :
- la connaissance du patient,
- la connaissance de sa maladie,
- la connaissance des traitements adaptés à sa pathologie
est validée de plus en plus par les patients. Elle ne doit pas être validée par des choix ministériels ! (cf les traitements des maladies neuro-dégénératives, n’en déplaise aux lobbies de Big Pharma).
Le respect du secret médical est régulièrement attaqué par le traitement des données de santé par les Big Datas. Ou, plus pervers, par les objets connectés avec la complicité involontaire du patient, ce qui permet une analyse fine des profils.
La liberté d’installation est une fois de plus attaquée sous prétexte de combattre les déserts médicaux. Sans bien sûr tenir compte du fait que l’attractivité d’une installation est multi-factorielle, et que, pour être réussie, elle doit aussi être choisie.
La liberté des tarifs, seuls les médecins Secteur 2 l’ont conservée. Après avoir été encouragée en leur refusant une valorisation des tarifs conventionnels (valorisation qui suive le coût des pratiques), cette liberté tarifaire est régulièrement attaquée.
Enfin le paiement direct, le Tiers Payant Généralisé veut le supprimer.
Sans ces principes, il n’y a plus de Médecine Libérale, mais une médecine administrative, non indépendante, aux ordres, et non une Médecine au service du patient !
Est-ce le retour aux Officiers de Santé du XIXème siècle ?
Est-ce cela que souhaite UFC-Que Choisir ?