Les agressions récentes de médecins généralistes, dans des quartiers où la sécurité n’est plus assurée n’est pas le fait du hasard, mais de la dégradation des conditions de vie de tous les habitants et de tous les professionnels de santé qui y évoluent.
Les inégalités sociales de santé sont déjà une réalité mesurable dans ces quartiers, et ne feront que croitre si les professionnels de santé n’y sont plus présent, parce que leur sécurité n’est pas assurée.
La FMF déclare que les habitants ne doivent pas être soumis à une double peine : Un cadre de vie difficile, et l’absence d’accès aux soins parce que la sécurité des professionnels n’y est plus assuré. Les médecins et les autres professionnels de santé qui accepte de travailler dans ces quartiers doivent être protégés et valorisés, au-delà des déclarations d’intention des précédents gouvernements.
En 2011 déjà, la FMF avait participé à une table ronde « prévention des agressions des médecins », au ministère du travail. Mais cette table ronde est resté sans lendemain. Pourtant le ministre alors en exercice s’apprête à faire une conférence de presse, sur ce même sujet…
Ce sujet, grave, nécessite rapidement toute l’attention du gouvernement,
autant du ministère de la Santé
que de celui de la Cohésion des territoires.